Session 2021

Galerie photo 2021

Itinéraire

Pour cette deuxième édition, nous sommes partis d’Alençon pour arriver à Pontmain lieu de pèlerinage marial !

A l’instar de la session 2019, nous nous avons fait halte dans une dizaine de villages de l’Orne pour rencontrer les paroissiens et les prêtres responsables des différents clochers.

Pour suivre plus en détail notre périple, nous t'invitons à consulter notre journal de bord.

Le sanctuaire Notre-Dame de Pontmain

Notre route va nous conduire au sanctuaire de Notre-Dame de Pontmain. Voilà 150 ans que la Vierge est apparue dans ce village de Mayenne. Le 17 janvier 1871, la Vierge va apparaitre pendant près de 3 heures à des enfants: Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé

Eugène affirme avoir vu une « belle dame » à la beauté incomparable et portant une robe bleue, qui le regarde en souriant, les mains tendues vers le bas. Il la regarde, et elle le regarde. Il déclarera qu’elle portait « une robe bleue, comme un sarrau d'enfant ». Une robe d'une pièce du cou jusqu'aux pieds. « Elle avait des chaussons bleus comme la robe, et au milieu, un ruban d'or formait un nœud en forme de rosette ». La robe bleue est constellée d'étoiles d'or. Un voile noir cachait ses cheveux et ses oreilles, il recouvrait le tiers du front, retombait sur les épaules jusqu'à la moitié du dos. Sur la tête elle portait une couronne d'or, sans autre ornement qu'un petit liséré rouge, situé presque au milieu. La couronne était posée sur le voile et haute de 20 cm. Au pieds de la dame, de nombreuses étoiles scintillent.


Premier tableau

À l'arrivée du curé, l'abbé Guérin, les enfants déclarent que l'apparition change, et qu'un grand cercle se forme autour de « la belle dame ». Les enfants voient aussi quatre bougies apparaître dans le cercle. Une petite croix rouge, apparaît sur la poitrine de la Vierge.


Second tableau

L'image se modifie : le cercle bleu s'agrandit ainsi que la dame, le nombre des étoiles se multiplie, et sur la robe aussi les étoiles bougent et se multiplient. Un message apparait alors, en plusieurs fois: « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps . Mon Fils se laisse toucher ».


Troisième tableau

Puis, les enfants disent que « la Vierge élève ses mains à la hauteurs des épaules, et agite lentement les doigts », comme si elle accompagnait le chant du cantique, en regardant les enfants avec un sourire d'une douceur infinie. Les enfants s'écrient alors « Voilà qu'elle rit, voilà qu'elle rit »


Quatrième tableau

Enfin, les enfants déclarent que l'inscription disparaît, et que le visage de la Vierge s'assombrit. Une grande croix rouge, avec un Christ de la même couleur, apparaît devant la dame. Sur une branche horizontale de la croix, les mots de « Jésus Christ » sont inscrits. Elle, prend alors le crucifix dans ses mains, l'incline légèrement vers la foule, et porte son regard non plus sur la foule, mais sur la croix qu'elle tient dans ses mains.

A la découverte d'Alençon

En venant à Alençon, vous partez à la découverte de la famille Martin. Les lieux majeurs sont la basilique et la maison natale de Saint Thérèse.

Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de Lisieux, se marient le 13 juillet 1858 à la basilique Notre-Dame d'Alençon. Sainte Thérèse de Lisieux y a reçu le sacrement du baptême le 4 janvier 1873, deux jours après sa naissance. un vitrail contemporain représente la cérémonie.

Après la béatification du couple Martin le 19 octobre 2008 à Lisieux, des pèlerinages se rendent de plus en plus nombreux en cette église. C'est ainsi que l'église Notre-Dame d'Alençon a été officiellement érigée en basilique mineure par le pape Benoît XVI, le 10 août 2009. Quant à Louis et Zélie Martin, ils ont été canonisés le 18 octobre 2015 par le pape François.

Située dans le vieil Alençon, au cœur de la zone piétonne, la basilique Notre-Dame de l’Assomption (XVe et XVIe siècle) offre au regard l’élégance de sa nef gothique et la beauté de la dentelle de pierre sculptée sur son porche.

La maison natale de Sainte Thérèse se trouve à Alençon, où elle vécut les quatre premières années de sa vie, jusqu’au décès de sa mère, Zélie.

La chapelle fut construite entre 1925 et 1928, elle s’ouvre sur la chambre des parents. Un nouvel espace scénographique relate la vie de la famille Martin et de Sainte Thérèse durant son enfance à Alençon.